Louise Desjardins a publié depuis 1983 plusieurs recueils de poésie, des nouvelles, une biographie, des traductions et des romans. Née en 1943 à Rouyn-Noranda dans le nord-ouest du Québec, elle a passé son enfance dans une famille qui privilégiait la lecture et la musique. Elle a ensuite fait des études à Gatineau, Montréal et Aix-en-Provence avant de s’installer à Montréal où elle s’est consacrée à l’enseignement de la littérature au niveau collégial pendant plusieurs années. En 1991, elle a obtenu une maîtrise en littérature comparée de l’Université de Sherbrooke. C’est à la suite d’un voyage au Népal en 1981, à l’âge de 38 ans, qu’elle a commencé à écrire et à publier surtout des recueils de poésie. En 1991, elle publie son premier roman, La Love (Leméac, 1993 et BQ, 2001) pour lequel elle remporte le Grand prix du Journal de Montréal et le prix des Arcades de Bologne. En 1999, elle signe la biographie de la chanteuse Pauline Julien. Depuis l’an 2000, elle a fait paraître un recueil de nouvelles, Cœurs braisés (Boréal, 2001), et elle a par la suite publié cinq autres romans, dont Rapide-Danseur (Boréal, 2012) en alternance avec trois recueils de poésie. Son dernier recueil, Ciels métissés, a paru aux Écrits des forges en 2014.
Également traductrice de poésie, en plus de collaborer à diverses revues de traduction, elle a traduit deux recueils de Margaret Atwood, Politique de pouvoir et La porte. Elle a publié la traduction de recueils de la poète argentine Sara Cohen, Murmure et incertitude précédé de Opportunité, aux Éditions de la Grenouillère en mars 2019.
Dans la foulée d’une résidence d’écriture à Buenos Aires qu’elle a obtenue en 2013, elle a fait paraître à l’automne 2017 un roman intitulé L’idole. Elle a donné de nombreux ateliers d’écriture et des lectures de poésie autant au Québec qu’à l’étranger, en particulier au Mexique, en Argentine et en République tchèque. Certains de ses livres sont traduits en anglais, en espagnol et en arabe. Pendant de nombreuses années, elle a travaillé à l’amélioration des conditions de vie des écrivains, notamment en étant membre du conseil d’administration du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) de 2001 à 2008. Elle est membre de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ), de l’Association des traducteurs littéraires du Canada (ATTLC) et du Centre québécois du P.E.N. Elle est également membre à vie du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue.
Louise Desjardins habite maintenant à Montréal après un séjour d’une quinzaine d’années (1992-2008) à Rouyn-Noranda. Son œuvre entière témoigne de son attachement profond à sa région natale de l’Abitibi. Les thèmes de la recherche d’identité, du métissage, des relations familiales et amoureuses sont omniprésents dans sa poésie et ses romans.
Fiction
La Fille de la Famille, roman, Boréal, 2020, 200 p.
L'Idole, roman, Boréal, 2017, 246 p.
Ciels métissés, Écrits des forges, 2014, 78 p.
Rapide-Danseur, roman, Boréal, 2012, 168 p.
Nos saisons, «Tango», poésie, en collaboration avec Jeanne-Mance Delisle, Louis Hamelin et Margot Lemire, Éditions su Quartz, 2011.
Le Fils du Che, roman, Boréal, 2008, 172 p.
Les Silences, poésie (livre d’artiste), Éditions du Silence, 2008, non paginé.
So long, roman, Montréal, Boréal, 2005, 161 p. Traduction en anglais par Sheila Fischman : So Long, Cormorant Books, 2012.
Momo et Loulou, récits en collaboration avec Mona Latif-Ghattas, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2004, 147 p. Traduction en arabe par May Telmissany et Walid Et Khachab, Éditions Horizons, Le Caire, 2006.
Silencieux lassos, poésie,Trois-Rivières, Les Écrits des forges, 2004, 74 p. Traduction en espagnol par Silvia Pratt: Silenciosos lazos, Mantis Editores, Guadalajara, Mexique, 2009.
Ni vu ni connu, poésie,Montréal, La courte échelle, 2001, 33 p.
Cœurs braisés, nouvelles, Montréal, Boréal, 2001, 117 p.
Darling, roman, Montréal, Leméac, 1998, 233 p.
La Love, roman,Montréal, Leméac, 1993. Montréal, BQ, 2000,155 p. (réédition)
Politique de Pouvoir de Margaret Atwood, traduction, Montréal, Hexagone, 1995, 147 p.
Poèmes faxés, poésie en collaboration avec Jean-Paul Daoust et Mona Latif-Ghattas,Trois-Rivières, Les Écrits des forges, 1994, 87 p.
Le Désert des mots, poésie, Amay, Belgique, Le buisson ardent, 1991, 11 p..
La 2e avenue, poésie, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1990, 77 p. La 2e Avenue, précédé de Petite sensation, La minutie de l'araignée, Le marché de l'amour, poésie, Montréal, Hexagone, 1995, 155 p. (réédition)
La Minutie de l'araignée, poésie, Montréal, Éditions de la NBJ, 1987, 59 p. (épuisé).
La Catastrophe, poésie en collaboration avec Élise Turcotte, Montréal, Éditions de la NBJ, 1985, 34 p.
La nouvelle Catastrophe, Éditions du Silence, 2007 (réédition)
Les Verbes seuls, poésie, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1985, 76 p.
Petite Sensation, poésie, Montréal, Éditions de l'Estérel, 1985, non paginé (épuisé).
Rouges Chaudes suivi du Journal du Népal, poésie, Saint-Lambert, Éditions du Noroît, 1983, 77 p.
Biographie
Pauline Julien La Vie à mort, Montréal, Leméac, 1999, 434 p.
Traductions
«Inmaculada», nouvelle, d’Eugenia Noriega, en collaboration avec Ana Cristina Zúñiga, Montréal, XYZ, La revue de la nouvelle, 2012.
La Porte, poésie, de Margaret Atwood, Québec, Le lézard amoureux, 2009.
Politique de Pouvoir, poésie, de Margaret Atwood, Montréal, Hexagone, 1995.
Poèmes de serpent, poésie, de Margaret Atwood, Montréal, Lèvres urbaines, 1991.
Essais
«Mouches noires en patins à roulettes» lecture de Libellules, couleuvres et autres merveilles de Jean-Paul Daoust, dans Estuaire, numéro 145, 2011.
«Un mot rare perdu au creux de l’oreiller», témoignage sur Roland Giguère dans Possibles, volume 28, n° 2, Printemps 2004.
«Qui a peur de Jovette Bernier ?», présentation de la réédition de Mon deuil en rouge de Jovette Bernier, Montréal, Les herbes rouges, 2000.
«Les grands mots-remèdes», Estuaire, n° 89, novembre 1997.
«Lettre pour ne pas emprunter ce qui nous appartient», Trente lettres pour un oui, Collectif, Stanké, 1995.
«Présentation», dans Politique de pouvoir de Margaret Atwood (traduction), L’Hexagone, 1995.
«Présentation», dans Poèmes de serpent de Margaret Atwood (traduction), Lèvres urbaines, 1991.
«Comparaison entre Power Politics de Margaret Atwood et Bloody Mary de France Théoret (ou comment on disait Je t'aime dans les années soixante-dix)», dans Metonymies, Université de Sherbrooke, 1990.
«Stratégie du vertige de Louise Dupré», Cahiers internationaux de symbolisme, nos 65-66-67, Université de Mons, Belgique, 1990.
«M'étamper violette», De l'avant-texte 2, NBJ, janvier 1987.
Sans titre, présentation de Guy Moineau, «Aucune intention de bonheur», Les herbes rouges, 1984, no 122.
«The Raison d'être for Pleine Lune», dans In the Feminine, Les femmes et les mots, Longspoon Press, Conference proceedings 1983.
«La lettre de l'amour et la crise du cœur», Voix et images, Volume VIII, no 1, automne 1982.
Extraits audios d'un entretien à CIBL 100,5 à l'émission Le Libraire de Force animée par Lynda Dion
L'heure de pointe Toronto/Windsor avec Alison Vicrobeck, Radio-Canada, Ici Première: Louise Desjardins parle de son roman «La fille de la famille», extraits
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